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Décroissance, autosuffisance, retour à la nature et mode de vies alternatifs

Publié par Madamezazaofmars sur 15 Juillet 2019, 13:03pm

La décroissance c'est réduire son empreinte sur la planète de manière radicale. C'est consommer moins bien sûr ( diviser par huit les achats classiques), c'est être autonome en énergie (produire son électricité, récupérer l'eau, ...), être autonome aussi autant que possible dans l'alimentation (par un potager par exemple, ...), c'est rejeter moins de déchets (réduire les achats, c'est aussi réduire les emballages, composter ces déchets au maximum, et recycler encore..). C'est une autre façon de vivre, moins consommatrice, plus respectueuse de son environnement, et aussi plus économique. Du coup on peut faire vivre sa famille avec un petit salaire, voir pas de salaire du tout.

Je ne sais pas si la décroissance peut vraiment se pratiquer au sein de nos villes, de nos maisons, de nos vies plutôt bien rangées, du moins je doute qu'elle puisse se vivre aussi à fond que ce qu'on pourrait le faire en effectuant une réelle coupure avec la société.

Il existe plusieurs courant à l'intérieur de ce même mouvement et déjà 20 % des américains et 10 millions d'européens auraient déjà modifié leur manière de vivre.

C'est une chose à laquelle j'aspire vraiment depuis plusieurs années au risque de passer pour une douce dingue et  même si ça ne fait pas l'unanimité au sein de mon foyer. Vous comprendriez pourquoi si vous aviez vu la tête de Zozo l'autre soir quand je lui ai demandé si ça lui dirait de vivre dans les bois. Le pauvre a cru que je voulais vivre dans une cabane alors que je pensais juste a une maison au coeur de la nature, juste un peu plus isolée.

Dans mon cas, c'est un vrai état d'esprit même,et pas une idée qui m'est venue parce que c'est la mode et je ne vibre jamais autant que lorsque je vois, écoute, lis, des témoignages de gens, de familles, qui ont réussi à adopter un mode de vie différent, loin de tout ce qui nous rend esclave finalement.

Je crois et ce même au sein de mon foyer qu'on a tellement l'habitude qu'on ne se rend même pas compte à quel point on consomme et pas toujours de manière très justifiée.

Je parle de l'eau par exemple qu'on laisse trop souvent couler ou de l'électricité et des ampoules qu'on laisse allumées.

Il n'est pas question de vivre sans électricité ou sans confort, mais juste avec ce dont on a besoin sans fioriture et se poser les bonnes questions

A t-on besoin par exemple de tout un tas de matériel de puériculture parfois inutile pour mieux élever son bébé et qu'il soit plus heureux je ne pense pas mais on se laisse toutes avoir au moins une fois.

Même chose en cuisine, avec une accumulation inutile de robots et autres ustensiles.

Et je ne parle même pas des placards de fringues ou de chaussures

Il  s'agit pour moi de vivre plus en accord avec la nature et ce qui nous est essentiel pour vivre bien

Ca passe aussi par des prises de conscience comme travailler pour vivre et non l'inverse, voir peut être ses revenus baisser, vivre moins vite, être plus à l'écoute de soi et des autres...

Je crois que pas mal de gens, sans tomber dans les extrêmes en ont déjà pris conscience, et consomment mieux et de façon plus respectueuse avec des petits gestes qui leur sont propres.

Moi même,j' essaie déjà de moins consommer, mieux consommer, économiser l' énergie, c'est un début. En y réflechissant bien de toute façon, nourriture mis à part, et quelques trucs pour les enfants, j'achète très peu de choses. Un peu par manque de moyens c'est vrai, mais aussi souvent parce que je n'en ai pas besoin.

C'est plutôt original d'être blogueuse, la dit blogueuse est souvent montrée du doigt comme vilain petit canard qui pousse à la surconsommation, et je ne prétendrai pas que c'est toujours faux, j'ai   avec le blog, accès à des opportunité et des choses que je n'aurai jamais pu offrir a mes enfants et a ma famille, et je ne le renierai jamais

Je rêve d'une maison avec un grand pré devant ou je regarderai courir mes enfants, Caroline Hingalls sort de ce corps,  récupérer l' eau de pluie, passer a l' énergie solaire, cultiver mon potager, mes toilettes sèches, un puits, et beaucoup d' amour là je signe.

 Je compte sur vous pour venir m'acheter mes fromages

En attendant, certains ne sont pas restés dans l'utopie et les grands discours pour franchir le cap et s'affranchir tout court d'ailleurs

C'est ceux là même qu'Antoine Bruy, photographe, a rencontré en partant silloner les montagnes de France et d'Europe ou il a rencontré ceux qui ont décidé d'une existence différente, qui vivaient au milieu de nulle part en autosuffisance, seuls, à renfort de panneaux solaires, éoliennes, potagers...

Des gens qui finalement économisent le quotidien, pratique une autre gestion du temps, de ce qu'ils mangent tout en ne souhaitant pas se couper du reste du monde, mais en accueillant le monde autrement. Des gens qu'on surnomme encore trop souvent marginaux mais qui pour moi représentent une certaine norme.

Evidemment selon le photographe ils ont une vision assez critique de la société, avec une revendication politique derrière mais surtout une volonté de se rapprocher de la nature et de l'autosuffisance la plus poussée possible pour se désaliéner du métro boulot dodo et d'une société d'hyperconsommation

Je stoppe là parce qu'une fois lancé on ne m'arrête plus et je vous laisse avec les images de la série Scrublands que le photographe a ramené de plusieurs années sur la route à la rencontre de ces personnes en quête d'autosuffisance, proches de la nature et contre la société de consommation

Décroissance, autosuffisance, retour à la nature et mode de vies alternatifs
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Commenter cet article

L
coucou,<br /> <br /> jaime beaucoup ton article<br /> <br /> a part la nourriture, j'achete beaucoup de jeux de societe pour mes enfants pour leur eviter les ecrans et de livres...<br /> <br /> Nous consommons moins, fuyons les lieux de sur consommation et admire les gens qui decident de passer à un mode de vie facon decroissance. <br /> <br /> Enseignante, je croise tous les jours des enfants gates pourris mais qui n'ont pas desprit critique et qui ne cherchent pas trop à en avoir ( cest triste mais cest vrai), des enfants biberonnés à l telé realité et qui à qui on fait croire que le savoir est le mal...<br /> <br /> Tout ca pour dire que les gens qui appliquent la decroissance me semblent in fine tres sensés voire clairvoyants. <br /> <br /> Une des maisons me fait flipper quand meme. Je ny mettrais pas un orteil.
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J
Bravo poyr ton article. Je partage depuis plusieurs années la decroissance. Malheureusement pas encore au niveau que je le souhaiterai, mais j'y viens, petit a petit. Ici en region parisienne c'est plys compliqué. C'est pourquoi a 45 ans, je decide de quitter tout cela et partir en province debut 2019 "m'isoler" dans une vieille maison que je compte acheter avec un budget reduit afin d'y vivre sereinement ma decroissance. Franchir le cap et se dire "ok c'est maintenant" n'est pas facile, mais vitale a un certain moment. Tu le sens en toi. Ca bouillonne a en devenir parfois obsessionnel...je prends cela comme mon signal. Car je sais qu'un jour il sera trop tard. Je me retrouve complètement dans ton articme. Alors si l'envie t'en dit je troc fromage contre plantes, préparations a base de plantes (je duis herboriste amateur), savons naturels et autres objets "deco-recup" de ma creation !!! ????????<br /> Amitiés,<br /> Jay.
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C
Cet article me parle énormément. J'ai toujours dans le coin de ma tête, cette idée de partir vivre ailleurs. Isolés. Me lever chaque jour et juste vivre. En finir avec la routine des 35h, de ce besoin d'argent et compagnie. Juste vivre en faite. Mais, comme toi, c'est loin de faire l'unanimité auprès de mes proches. Alors je ne dis pas jamais. On ne sait pas... Mais ton article résonne tout particulièrement en moi...
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