Autant j' aime le calme et la vie quand elle est douce et tranquille, autant je déteste cette période d' entre deux fêtes.
Il règne comme une pseudo ambiance de fin du monde avant même le 21 Décembre 2012 ( Rendez vous a Bugarach ).
Dès le lendemain, c'est comme l' apocalypse sur les trottoirs :
des poubelles remplies de papiers cadeaux, des cartons par milliers et même pas recyclés, oui j' étais peut être un peu éméchée mais je n' ai pas perdu mes réflexes écolos. Des sapins déjà jetés...
Les rues sont désertes, en plus le 25 tombait un Dimanche cette année, c' était donc double peine.
La seule chose que j' aime, c'est de voir ces enfants dans les rues, essayer leur vélo tout neuf, poussés par un papa qui tente de leur donner le sens de l' équilibre et quand enfin ils pédalent tout seuls, ça a vraiment quelque chose de magique.
Sans parler de notre bon vieux monde virtuel déserté.
Moi je suis là, je ne pars pas, et même si mes journées sont bien et joliement remplies, je trouve toujours un moment pour écrire et comme je suis une bazarette, j' ai toujours quelque chose a dire.
Et l' esprit de Noel, la pseudo générosité qui donne bonne conscience s' arrête visiblement là ou je suis allée me promener cette apres midi des le 26 au matin. Les gens passent les bras plein de paquets et ne donnent même pas 10 centimes a une vieille mendiante.
Heureusement dans 6 jours, on en aura fini.
J' ai vraiment hâte...
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