Mon article de la semaine dernière n' était pas un teaser du tout, juste une façon de rappeler que comme je l' ai pensé tout au long de ces 9 mois, chaque grossesse, comme chaque naissance est totalement différente.
Neanmoins, comme vous me l'avez bien fait comprendre, il faut toujours terminer ce que l'on commence alors voilà un peu de cette journée mais pas trop.
La veille, j'avais mangé une grosse fondue savoyarde et deux gâteaux sublimes que j'étais allée chercher à pieds depuis la maternité, une sacrée trotte, des fois que le mistouflon trouve que c' était une bonne occasion pour se manifester.. Je me souviens m'être dit que si ça durait autant avoir l'estomac bien rempli.
Le lendemain matin a 7 heures, j'étais à l'heure au rendez vous.A l'entrée des salles de naissance, il y avait une petite cloche, comme celle que j'ai a côté de la porte de la maison.En la faisant sonner j'étais donc presque un peu comme chez moi, sans compter le fait que c' était la troisième fois que j'allais acccoucher sur place.
Je devais avoir une perfusion pour provoquer des contractions mais il n'en fut rien. J'ai découvert le sens du mot propess, la chambre 614, le nouveau service avec des couleurs vertes et orangées; la salle de bain et la mini nurserie privées, la vue sur les toits ensoleillés...
On a beaucoup ri toute la journée avc Zozo même de 14h a 18h quand les premières douleurs se sont fait sentir, même quand il n'était pas là car il devait gérer le stage d'athlétisme du grand, la halte jeux du petit, je me suis sentie plutôt bien au fil des heures.
Vers 19 heures, j'ai su que tout allait s' accélérer, que la perfusion allait être posée et était d'une efficacité redoutable, mais que je devais attendre le retour de Zozo et surtout la venue de l'anésthésiste pour que le Mistouflon arrive. J'ai pesté quand on m'a dit qu'on ne l'appelerait pas avant 20h30, je sentais surement qu'il allait se passer quelque chose d'imprévu.
Assise en face de lui a faire basculer mon bassin et à observer du coin de l'oeil la petite pendule en sachant exactement a quel moment la prochaine contraction allait arriver, la trotteuse sur le 10, Zozo ne m'a pas laché pendant presque 2 heures et m'a transmis à chaque fois un peu de sa force. Je l'ai serré tellement fort que ses avant bras s'en souviennent.
Le saviez vous ? Une péridurale qui dès qu'elle est posée entraine simultanément la rupture de la poche des eaux n'a aucun effet, mais vraiment aucun. La sage femme aura beau essayé de ma rassurer, me disant qu'elle avait encore un petit espoir que ça marche, j'ai bien lu dans ses yeux que non et que j'allais devoir me débrouiller seule pour gérer ça comme je pouvais.
Je me suis souvenue de ce que disait ma sage femme pendant les cours de préparation, que les femmes qui choisissent d'accoucher sans péridurale, connaissent vers la fin du travail, comme un immense ras le bol du à la douleur et réclame anésthésiste et péridurale sur le champ. J'avais déjà réclamer les deux bien avant mais j'ai bien du faire sans et j'ai eu j'avoue un moment de panique de 15/20 minutes tellement la douleur était forte.Ce n'est qu'après que je me suis dit que j'avais du avoir l'air d'une folle, tant pis...
J' ai été soutenue, encouragée, portée par Zozo et l'équipe présente, soit une sage femme et une puéricultrice et quand il s'est agi de faire venir le Mistouflon, plus personne n'a pu me stopper. Même leurs invitations a respirer et a reprendre des forces ont été veines. J'étais totalement investie par ma mission de mère.
Un cri, puis deux, je ne sais plus. Il était là, posé sur moi.
Zozo était ému par son fils, fier de moi aussi,trop peut etre car même la sage femme l'a vu et lui a dit..
Deux heures après je mangeais un plateau déjeuner dans ma chambre, chocolat chaud, tartines beurrées et confiture mon fils sur mon lit, comme si j'avais accouché depuis des jours.
Et voilà qu'il a eu un mois samedi.
Ce que je peux détester cette expression, mais c'est vrai, ce que le temps passe vite !
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