Mon fils a grandit...
Je le vois quand ses pantalons sont trop courts, quand je dois échanger trois fois une paire de chaussures avant de trouver la bonne pointure en ayant l'impresion que la chaleur de l' été a fait inexorablement pousser ses pieds, quand il lève les yeux au ciel ou souffle comme un pseudo adolescent, quand simplement pour certaines choses de la vie qutidienne il n'a plus besoin de moi.
A 7 ans, et c'est bien normal, l'empereur est de plus en plus autonome, surtout en société comme on dit. Il a son petit caractère. Ce qui ne l'empêche par exemple d'adorer aller à l'école avec moi, de me faire un ou des gros bisous devant la porte de la primaire, sans meme se préoccuper de ce que les copains vont penser. Il est nature et moi ça me plait bien.
A la maison, entre deux tentatives de rebellion, je retrouve mon petit garçon. Celui qui s'écroule de rire sous mes chatouilles, qui aime bien venir se glisser dans mon lit le matin si son papa est au travail, celui qui fait le clown, le pitre jusqu'à ce que je n'arrete plus de sourire, celui qui ne sait pas s'endormir sans une histoire, sa veilleuse et un bisou, celui qui a gardé toute sa sensibilité d'enfant, ses rêves, sa naiveté même.
Peut etre qu'avec Zozo on l'a vu grandir trop vite, peut être on ne s'est pas rendu compte qu'on s'occupait parfois plus de Jajaja, absence de langage oblige, il monopolise beaucoup notre attention. Et hier soir, au moment d'aller au dodo, il n'a pas hésité à nous le faire remarquer. Et qu'on ne lui faisait pas assez de bisous, de câlins, qu'on était plus gentil avec son petit frère.
Comment dire, je ne l' ai pas vu venir !
Mais en y réfléchissant bien, il n'a pas tort. Je crois que parfois on le voit trop grand, trop vite, et pourtant il a encore tellement besoin de nous. Qu'on l'admire sur sa trotinette, qu'on le console, qu'on lui explique tout, qu'on le prenne souvent dans dans nos bras et j'en passe. On fait encore tout ça bien sûr mais peut etre plus assez à ses yeux.
Et avec l'arrivée d'un nouveau petit frère, meem si il est révi, et qu'il me dmenade déjà de le faire sortir depuis deux bons mois, il faudra encore redoubler de vigilance pour nepas qu'il se sente encoremis sur le côté.
Mon coeur est bien assez grand pour aimer trois enfants et ce matin, quand je lui ai refait son petit coeur au creux du poignet, il est parti avec un grand sourire. Parce qu'à 7 ans, on a encore besoin de savoir que sa maman pense à soi.
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