Pour ce qui est de consommer je trouve notre société assez bipolaire, pleine de contradictions comme toujours.
D'un côté on voudrait nous faire aller vers un minimalisme raisonné ou plus prononcé et de l'autre on arrive à créer en nous des envies totalement farfelues et l'ambition de posséder des objets dont on aura même pas l'utilité.
Si vous suivez des comptes instagram, même quand on ne traine pas sur des comptes ou il y a une publicité toutes les deux publications, la tentation est souvent omniprésente.
Et suivre des comptes d'influenceuses éthiques, green ,écolo, n'y changent pas grand chose car si on y réfléchit bien, même si ce sont des choses bonnes pour nous ou la planète qu'on nous présente et qu'on nous conseille, en avons nous réellement toujours besoin, je commence à en douter fortement.
Cette propension à critiquer la société de consommation et ses acteurs de manière assez fortes tout en poussant les gens à consommer même de manière plus respectueuse de l'humain et de l'environnement me gêne parce qu'au final ça reste de la consommation et de l'argent dépensé, voir même plus d'argent dépensé.
Toujours est il que souvent et quelle que soit notre façon de consommer, éthique ou frénétique, on possède encore beaucoup trop d'objets, et je m'inclue dans le truc. La blogueuse a cette réputation là de toute façon non ? Bon le manque de moyens aident un peu mais je ne compte plus le nombre d'objets inutiles que je possède encore.
C'est dans cette optique là que je me suis lancée comme j'en ai parlé ici de me délester de moins 1000 objets en une année. Je vous fais un point très bientôt d'ailleurs pour les 6 mois de cette expérience.
Il parait qu'en moins d'un siècle, une famille de quatre personnes est passé de 150 à 200 objets possédés à une fourchette variant entre 2000 et 3000 objets.
Evidemment ces chiffres varient selon ou on vit, sa culture, la composition familiale mais ça reste malgré tout énorme.
C'est comme ça que j'ai découvert le projet de Peter Menzel que je ne vous présente plus, qui a demandé à des familles du monde entier, comme il l'a fait à plusieurs reprises avec l'alimentation, de poser devant chez leur habitation avec l'essentiel de leurs objets quotidien et le résultat est saisissant.
Il a pour titre Material World, a global family portrait
Cela m'a amené à me poser encore plus de questions. Est on plus heureux lorsqu'on possède moins, la possession est elle vraiment pesante pour tout le monde, est ce toujours une question de moyens financiers ou de mode de vie ?
Je crois que le bac philo me fait divaguer encore un peu plus loin dans mon questionnement.
Et vous vous en pensez quoi ? Quel est votre rapport aux objets, à ce que vous possédez en général ?
Je vous laisse avec quelques images qui vous feront peut être réfléchir autant que moi.
Commenter cet article