J'adore cuisiner. Je trouve que la façon dont on le fait est très révélateur de qui nous sommes et j'aime assez ça.
Un plat peut tout dire de nous, de nos origines au lieu ou ont vit, de notre classe sociale à notre manière de faire les courses, notre histoire, et ce sans même toucher à l'assiette que l'on a devant soi. Et une fois qu'on goûte, milles autres choses nous sont révélées et on part, je trouve, à chaque fois pour un nouveau voyage.
Je sais que j'aurai beau reproduire une recette que me donne ma mère à la lettre, ou que lorsque j'essaierai de me rappeler de ma grand mère en faisant des rissoles par exemple elles n'auront jamais la même saveur, et je trouve ça rassurant en un sens.
Les souvenirs culinaires et gustatifs sont bien gardés, comme un trésor, et je trouve ça beau, tout autant que je trouve belle la transmission de recettes, de père en fille, de mere en fils, peu importe, ce qui compte c'est cette richesse qu'on peut retrouver dans toutes les cuisines du monde.
Mais c'est vrai que j'ai une affection toute particulière quand je pense à la daube de ma mémé ou la quiche de ma mamie.
C'est donc tout naturellement que j'ai immédiatement accroché au projet In Her Kitchen de Gabriele Imberti.
Tout est parti des raviolis ripieni de sa grand mère italienne avant un de ses voyages autour du monde. Gabriele s'est alors transformé en petit-fils curieux et affamé par tous les plats des mamies de tous les pays qu'il a visités.
Faisant appel à leurs envie de cuisiner et leur fierté aussi de réaliser leur recette, il les a persuadés de faire de leur mieux dans la cuisine. Et ça donne un panel de plats tantôt appétissant, tantôt originaux, mais tous toujours réalisés avec le coeur.
Il a même fini par en faire un livre de cuisine, de recettes détaillées qui mélangent l'amour, la photographie et les voyages parmi d'autres nombreux autres ingrédients. On y retrouve pour chaque grand mère un portrait, une recette facile à faire , et une photo final du plat.
J'ai vraiment adoré ces images, toutes ces femmes, leur savoir faire, cet amour des ingrédients, du partage, la transmission, je me suis plu à imaginer ce que ça aurait pu donner avec mes propres grand mères.
L'une aurait certainement mis un de ces tabliers à fleurs, rajusté ses lunettes, et préparé sa pâte pour les knepfle tandis que l'autre aurait ouvert le couvercle de sa cocotte, m'aurait tendu un bout de pain et m'aurait inviter à saucer son inégalable coulis de tomates.
Je vous laisse avec quelques unes de ces images qui m'ont beaucoup touché
Credit photos : Gabriele Galimberti
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