L'agrume comme je le dis souvent c'est un cadeau de la vie, la petite cerise supplémentaire en haut de mon gâteau. Je me surprend encore même après trois enfants à m'émerveiller de tout ce qu'il fait comme si c'était la première fois. Parce que j'aime le regarder grandir au jour le jour, parce que le voir grandir a quelque chose de magique, parce que c'est un bonheur pour moi aussi de grandir avec lui.
J'en profite d'autant plus que la maman que je suis aujourd'hui est beaucoup plus cool que celle que j'étais il y a 10 ans. Déjà avec la naissance du Mistouflon j'étais devenue beaucoup plus cool, et ça ne fait que s'accentuer avec mon petit dernier. Attention je ne suis pas laxiste mais j'ai l'esprit beaucoup plus tranquille. J' ai réussi à laisser presque tout mon stress au placard et je laisse mon bébé vivre, il n'est pas livré a lui même mais je lui laisse faire ses propres expériences comme par exemple la DME ou la motricité libre, choses que je n'aurai jamais osé faire ni pour l'empereur, ni pour Jajaja.
Néanmoins, il y a toujours un tout petit nuage noir qui vient parfois assombrir un petit coin de mon ciel bleu lié à ce que j'ai pu vivre avec Jajaja. Je n'angoisse absolument pas tout le temps, loin de là, mais un petit truc et les vieux démons ressurgissent.
Par exemple cette semaine quand j'ai posté une photo de l'agrume que son papa maintenait debout et que sans inquiétude aucune au moment ou je l'ai écrit, j'ai précisé qu'il ne rampait pas et ne marchait pas du tout a quatre pattes. Il a 9 mois, il tient assis et c'est tout.
On m'a alors beaucoup posé la question de si je m'angoissais et j'ai répondu très sincèrement que non, parce que je crois vraiment et bêtement que chaque enfant se développe à son rythme mais malgré tout un peu plus tard dans la soirée j' ai eu quelques petites angoisses.
Je crois que quand on a vécu une expérience douloureuse une fois avec un des ses enfants, qu'elle soit plus ou moins grave,on ne peut s'empêcher d'avoir parfois la boule au ventre avec toujours cette peur de passer à côté de quelque chose.
On ne sera ni Zozo, ni moi, tout à fait les mêmes parents mais au lieu de nous freiner, je crois que ça ne fait que nous bonifier même si sur l'instant ce n'est pas simple à vivre. On dialogue beaucoup sur nos angoisses et ça nous fait du bien d'avancer là dedans à deux.
Ca arrive rarement et ça ne dure pas mais c'est difficile à accepter même si c'est humain. J'ai déjà assez de réels soucis pour m'en créer inutilement qui n'existent pas réellement.
Un sourire de mon fils, un papa, un carré de chocolat, un café chaud et je chasse tous ces vilains cumulos nimbus de crainte et de culpabilité.
Et puis c'est bien connu il ne faut jamais comparer ou se comparer aux autres.
Chaque enfant est unique !
On ne compare pas ses propres enfants entre eux et si on traine un peu trop sur internet et qu'on veut survivre, il ne faut surtout pas regarder les enfants des voisines, des copines.
Les concours de maman 2.0, sur les réseaux sociaux, les blogs, ou les gens ont des enfants si exceptionnels, qui marchent a 9 mois, parlent à 15, connaissent les couleurs a 18 et savent alphabet et chiffres à 2 ans ne sont pas toujours salvateur, au contraire. Et c'est drôle de voir que chez les autres les enfants sont toujours si exceptionnels.
Rappelez moi que j'ai écris cet article le jour ou je me plaindrai que je dois toujours lui courir après, surtout n' hésitez pas !
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