Je crois que je suis plutôt optimiste. Je crois aussi que je me serai roulée par terre de rire il y a quelques années si j'avais écrit une telle phrase tellement je n'étais pas du tout comme ça avant.
Mais avant quoi ?
Avant Zozo, avant l'empereur, avant de découvrir le mutisme de Jajaja, que le Mistouflon vienne au monde, avant que j'assume un peu plus chaque jour, souvent grâce au blog d'ailleurs,ce que je suis vraiment, avant que je n'ouvre grand les yeux plusieurs fois par jour pour me dire que tout ça, ceux qui m'entourent et ce qui m'entoure, sont quand même de sacrées richesses.
Il y a des jours ou ce tout ça m'aide à tout surmonter, ou je pourrai déplacer des montagnes, ou le moindre rayon de soleil me redonne de la force, ou le souffle du vent est comme un soupir qui viendrait chasser les soucis, momentanément bien sûr, mais même temporairement ça fait du bien de pouvoir évacuer.
Et tous les jours, pour recharger les batteries, trouver du réconfort, souffler un peu, crier, il y a cette colline dont je parle si souvent, ou j'aime emmener mes enfants pour leur faire découvrir le monde autrement, d'autres sensations, et être en harmonie avec la nature.
Cette nature justement c'est en elle que souvent je puise une grande partie de ma force ,ou j'aime me perdre justement pour mieux me retrouver quand j'ai des coups de moins bien, ou au milieu de la lumière si spéciale du matin je peux évacuer un peu tout ce qui fait que certains jours sont plus difficiles que d'autres. Je peux y pleurer sans être jugé, parce que j'en ai besoin, parce que ça fait du bien, parce que je sais qu'une fois que j'aurai partagé mes larmes avec les arbres, les pierres, les animaux que je peux croiser, d'abord il n'en restera rien à part un grand sentiment de vide mais de bien être aussi.
Non je ne me prend pas pour Francis Lalane et je ne parle pas encore aux arbres, ça pourrait venir cela dit, mais quand je suis là haut ça vaut bien pour moi toutes les thérapies du monde.
En cette rentrée, les choses moins jolies s'accumulant , j'y monte souvent et j' en redescend plus légère, remplie d'espoir, et de réconfort.
Elle porte toujours bien son nom de colline magique.
La semaine prochaine, chez Alice, chez vous, et chez moi, on parlera couleurs. Quelles sont celles que vous mettez à l'honneur? avez vous des nuances favorites selon les saisons?
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