La semaine dernière nous avions rendez vous avec la pédiatre du centre ou Jajaja est suivi. Voilà quelques années que nous la connaissons et contrairement à la psychiatre dont je n'ai pas pensé que du bien, j'apprécie beaucoup sa façon d'être avec mon fils et de travailler.
C'est avec elle que nous avons monté le dossier pour la MDPH, c'est avec elle que nous cherchons un début de réponse à ce que pourrait avoir mon fils, c'est quelqu'un qu'on ne voir pas souvent individuellement mais qui est toujours là, pas très loin.
Au cours du rendez vous de mercredi dernier donc, on a fait le point comme à chaque fois : l' école, sa relation avec les autres, ses progrès, ses difficultés... En une heure, elle veut tout savoir.
Pour nous, c'est un peu le moment ou on vide notre sac aussi et ou, et ça n'arrive pas souvent, on peut faire part de nos difficultés à quelqu'un. Tout n'est pas facile et rose tout le temps et on a beau avoir les épaules larges, il y a des soirs ou on se pose sur le canapé fatigués, vidés ( un peu comme tous les parents finalement ), avec un peu moins d'espoir que la veille selon la journée qu'on a passé, que Jajaja a passé surtout. Mais on sait qu'on pourra en parler à quelqu'un qui va nous écouter sans nous juger, ni lui, ni nous.
A l'école donc tout va bien, avec les autres aussi, c'est un petit garçon sociable et il commence à se livrer, à son rythme bien sûr aux activités proposées.
A la maison, de grosses difficultés côté sommeil se font ressentir depuis les vacances de Toussaint avec un réveil systématique par nuit qui fait que moi ou Zozo finissant la nuit avec lui sur le canapé. Il demande par contre souvent ses feutres pour dessiner, ne rechigne plus à toucher la pâte à modeler, est un petit et grand frère adorable mais est souvent dans la provocation, et ça l'amuse beaucoup., nous beaucoup moins.
Au niveau diagnostic, elle n'a pas assez d'éléments nouveaux en sa possession mais quelque chose continue de l'intriguer c'est sa façon de regarder, nous, les gens, les enfants, et avec beaucoup d'intensité. Il est dans le contact visuel et dans l'intéraction en permanence. Il communique beaucoup aussi ainsi, en plus des gestes.
Pour la pédiatre, c'est vraiment surprenant par rapport à d'autres enfants qu'elle rencontre en consultation et elle pense surtout que c'est très positif cette façon qu'il a de ne jamais nous quitter des yeux. *
Nous voilà donc avec un petit garçon atypique parmi les enfants atypiques mais sur une note très positive pour une fois.
Et ça me conforte encore plus dans la philosophie que son papa et moi avons adopté, se préoccuper de son regard plein de vie à lui, plutôt que celui plein d'inquiétude et de jugement des gens.
Des shoot d'espoir comme celui là, ça fait du bien...
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