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Ceci est de notoriété publique, et ça fait assez longtemps que je le répète ici, je n'aime pas les sorties de cours d'école, pourtant super intéressantes anthropologiquement
Voir sortir mon fils en courant, entrain de me chercher dans la foule des parents qui se rapprochent de la porte, et tout sourire quand il m'aperçoit, ça j'adore et je ne m'en lasse pas même au bout de 6 ans.
Mais alors toute la partie relations publiques, claquage de bises, critiques de la maîtresse, ou infos me concernant dignes d'un repas d'anciens combattants, très peu pour moi. Je suis toujours cette maman qui fait partie du clan des parents du préau.Je ne suis qu'a environ 10 mètres de la porte et l' empereur sait très bien que je l'attends là. J' y retrouve d' ailleurs toujours les mêmes parents.On échange un sourire, un bonjour et ça me suffit.
Mais cette année, j'ai aussi Jajaja à aller récupérer, cinq minutes après son frère, d'ailleurs on y va ensemble.
L'école maternelle ou allait déjà l'empereur est à quelques mètres de l'école primaire.
On est toujours un peu en avance alors on s'amuse a deviner en passant devant les cuisines de la cantine quel sera le menu servi le midi.
Il y a un petit promontoire ou l'empereur se poste et fait le guet afin de voir la dame qui ouvre le portail arrivait.
J'ai toujours pour l'instant une petite boule au ventre quand je rentre dans le petit couloir qui mène à la classe mais elle se fait plus minuscule au fur et à mesure des jours.
Surtout quand je vois Jajaja assis au fond sur un tout petit blanc, les yeux rivés sur la porte, qui nous cherche avec insistance du regard et qui attend bien sagement que le maître l'appelle.
On a pas encore trop compris pourquoi mais les 20 secondes ou je récupère son cartable et ou on ressort du bâtiment, ses lèvres tremblement et on a l'impression qu'il va pleurer mais non.
Son grand frère lui prend alors la main et plus rien d'autre n'existe dans mon coeur.
J'ai tellement rêvé de ce moment qu'à chaque fois que je les vois courir tous les deux main dans la main à l'heure de la sortie, j'ai l'estomac qui remonte dans la poitrine et je suis pendant une trentaine de mètres, la plus heureuse des mamans.
J'ai le coeur qui se désintègre pendant une vingtaine de secondes chaque jour et je ne laisserai ma place à personne, pour rien au monde...
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