" Un jour avec, un jour sans, un jour blanc, un jour noir... si la vie de couple était un long fleuve tranquille personne ne se séparerait jamais."
Et nous n' échappons pas à la règle.
Quand nous n' étions que deux, j' étais sa priorité et il était la mienne. Le temps, on se le consacrait l' un à l' autre et on se sentait libre.
Nous n'avons pas vécu très longtemps seulement tous les deux, même pas deux années.
Avec l' arrivée de l' empereur évidemment, les choses ont changé mais cela m' a paru normal. On a passé moins de temps a deux, on a surtout chercher à s' organiser . Et autant être honnête pas facile de trouver immédiatement l' équilibre dans notre nouveau couple.
On a entretenu la flamme, même si notre vie était rythmée par celle de notre bébé. J' ai toujours fait en sorte que ce petit grain de folie qu' on avait avant ne nous quitte jamais...
Et avec l' arrivée de jajaja, bis répétita, sauf que là en plus, il y avait déjà un enfant à la maison.
Alors oui les premiers mois ont été très éprouvants, et j'ai été très fatigué. Pourtant, j' avais toujours du désir, et quand j'avais un instant de répit, oui souvent j' avais envie qu' on s' aime, même si souvent la fatigue me rendait irritable et que les disputes étaient plus fréquentes qu’avant.
On n' était plus le centre de l’univers de l’un et de l'autre . Oui je l' acceptais mal. Oui j' ai eu le sentiment d’être un peu délaissée par Zozo, alors que lui me trouvait peut être trop prise par mon rôle de mère et pensait que j' oubliais d’être femme en même temps.
Je crois d'ailleurs que c'est ça qui le freine dans l'idée d'avoir un troisième enfant, que la vie que nous avons mis du temps à reconstruire après chaque naissance se brise une nouvelle fois.
Tout a changé mais nous on est restés les mêmes, enfin je crois...
On est une famille mais on reste toujours l' homme et la femme qui se sont aimés, qui s' aiment, le couple au sein duquel le hasard n' a pas eu sa place, on les a voulu nos deux beaux garçons, nous les avons.
On se chamaille pour des broutilles, j' en ris même après. Il ne comprend pas toujours ma fatigue et moi pas toujours ses raisonnements mais on a quand même trouvé dans tout ça un certain équilibre.
Nos enfants nous offrent de nouvelles raisons de se rapprocher chaque jour et non pas quelque chose qui se met entre nous.
Comme l'a justement écritla Poule Pondeuse dans son excellent article l'enfant et le couple : "Enfin ce qui ne nous tue pas nous rend plus fort, disent certains : si votre couple survit aux enfants, il n’en sera que plus soudé."
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