Quatrième de couverture
Planète Terre, XXIe siècle. La fin du monde approche, le chaos est partout. Alors que l'économie s'effondre, le pétrole vient à manquer, les communications sont coupées, les villes croulent sous les déchets et la famine s'étend, aggravée par l'explosion d'une centrale nucléaire russe. Des hordes de miséreux sillonnent les continents. La troisième guerre mondiale est sur le point d'éclater...
Pourtant, quelque part au fin fond des forêts du Kainuu, dans l'Est de la Finlande, un étrange havre de paix et de prospérité demeure. C'est là que, quelques années plus tôt, au seuil de la mort, un vieux communiste militant, grand bouffeur de curés, a chargé son petit-fils Eemeli Toropainen de construire sur ses terres, pour le rachat de son âme, une église en bois copiée sur un modèle du XVIIIe siècle. Autour d'elle, une communauté de joyeux et délirants Finlandais s'est peu à peu formée : ensemble ils revisitent les techniques de subsistance de leurs ancêtres et la vie en autarcie, loin d'un monde en déconfiture.
Avec l'humour qu'on lui connaît, Arto Paasilinna plaide pour un certain retour au bon sens paysan, à une vie plus simple et plus proche de la nature, loin des diktats de la société de consommation.
C 'etait la premiere fois que je lisais un livre de cet auteur, je ne le connaissais absolument pas.
Apres un debut de lecture assez laborieux malgré une histoire de depart plutot interessante, un communiste bruleur d' eglise demande a son neveu sur son lit de mort de construire une eglise, un comble en quelque sorte, j' ai reussi a rentrer peu a peu dans l' histoire.
Tout le livre s' articule autour de ce projet. La construction de l' eglise engendrera celle d' un village, d' une ecole, d' un cimetiere, tout un grand village, un domaine, ou les ecolos ont la part belle et ou la nature a un role capital.
C'est donc sur une trentaine d' année que nous suivons l' evolution du village d 'Ukionjarvi et de ses habitants. Une trop grande profusion de personnages, selon moi seme une certaine confusion dans la comprehension globale.
Neanmoins, cette fable ecolo pacifiste m' a plu pour le fond, a savoir la vie en parfaite harmonie avec la nature, dependre d' elle, en tirer ses richesses, vivre loin du progres mais vivre bien quand meme,sans chomage, sans faim, avec les richesses autour d' eux. Pas de crise, pas de guerre, une vie en autarcie mais une belle vie quand meme.
Absurdes et décalées, certaines scenes sont croustillantes mais l' action reste lente, au moins jusqu' a la page 200 d' ou un certain ennui pouvant s' installer.
Du coup, je suis tres partagée et je ne saurai donner ni un avis totalement positif ni totalement negatif
Je vous le conseille toutefois car cela reste une vraie decouverte et qu' on n' est jamais mieux servi que par sa propre lecture
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