Le mot a été lâché hier par l'institutrice de l' empereur quand je suis allée le récupérer.
" Vous avez déjà pensé à le tester pour la précocité ? "
.La surprise passée, je lui ai avoué que oui. Sans vouloir avoir l' air prétentieuse, sans mettre mon fils sur un piédestal, oui j' y ai déjà pensé. Oui par rapport à ce que j' ai lu dans certains magazines, sur internet, ou vu dans des reportages télévisés sur le sujet, j' ai souvent pensé a l' empereur.
Ce qui m' y a fait pensé : Son vocabulaire surprenant pour un enfant de 5 ans, son intérêt pour des choses telles que l' espace, la mort, ses questions perpétuelles, ses capacités de compréhension mais aussi ses difficultés en graphisme, le gros décalage entre sa capacité à raisonner et la maladresse dont il fait preuve avec son corps, son hypersensibilité.
Autant de bonnes et de moins bonnes choses que l'on retrouve souvent chez les enfants précoces mais j' aurai pu vous citer d' autres nombreux exemples.
Pourquoi je n' ai jamais pour autant cette piste là ? Parce qu'en 3 ans de rencontre avec des psychologues, des psychomotriciennes, et d'autres professionnels, aucun n'a jamais avancé cette thèse.
Alors je cogitais, je l' évoquais en famille du bout des lèvres mais je me suis toujours dit que je faisais sûrement fausse route
Alors hier, quand la maîtresse m'en a parlé, a prononcé le mot précocité, je me suis sentie presque soulagée. Pas parce que mon fils pourrait être précoce, pas pour une fierté mal placé, mais parce qu'enfin, oui enfin, on a peut être mis le doigt sur ce qui fait que mon fils n'est pas un petit gars tout à fait comme les autres.
Elle m'a raconté qu' il ne voulait pas faire le travail demandé en prétextant le fameux " j' y arrive pas " mais que dès qu' elle lui parlait du CP, il faisait tout ce qu'elle avait demandé en 2 minutes.
Je l' ai senti frustré car elle sait qu'il a les capacités et j' ai compris sa frustration, je ressens la même parfois à la maison.
Elle m'a demandé si j' étais d' accord pour qu'il rencontre la psychologue de l' école et j' ai accepté.
J' ai répondu oui, oui pour un test, je veux savoir, je veux l' aider. Si tel est le cas, j' aime autant le savoir avant son entrée au CP afin de démarrer sur de bonnes et nouvelles bases.
Si il s' avère que le résultat du, des tests, est positif, et que mon fils est précoce, je sais que ce ne sera pas toujours facile, pour lui, pour nous, mais on s' adaptera. On sera toujours là pour lui.
On l' aidera à grandir et à réussir de toute nos forces.
Un Q.I n'est pas tout, l' amour y fait beaucoup...
Commenter cet article