Ce matin, comme tous les autres matins, nous avons pris le chemin de l'école. C'est juste qu' aujourd'hui ça n'avais pas vraiment la même saveur et que je déteste les dernières fois. L'empereur lui était content que ce soit le dernier jour mais il pensait déjà au CE1.
On a donc emprunté la même route, celle du canal, un havre de paix, de tranquillité, de nature et de poésie avant d'arriver devant l' école.
Comme d'habitude, mon fils marchait devant moi, comme d'habitude on a écrasé les cerises tombées au sol, passés devant la seule boîte aux lettres US du village, longer le canal, fais coucou aux poules, chercher les petits chatons nés il y a quinze jours, traversés la route, parler du bébé et des filles, tenus en équilibre, puis on s'est fait un dernier bisou et je l'ai regardé entrer dans le couloir qui mène à la cour, le même ou quand j'étais en moyenne section on accrochait nos vestes au porte manteau.
Comme chaque année, je suis dans l'ambivalence entre la joie de voir les vacances arriver et la nostalgie de l'année scolaire qui se termine
Et quand j'ai retouvé cet article, je me suis sit que rien ne changeait jamais vraiment...
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