J'en ai parlé souvent ici mais je suis tentée depuis longtemps Par la fait d'essayer de vivre nue, juste en vacances, même pour très peu de temps.
Paradoxalement, je suis quelqu'un de très complexée par mon corps, surtout depuis que j'ai eu des enfants mais je sens que je pourrai franchir le pas.
J'oublie déjà pas mal mon corps je trouve lorsque je vais à la piscine.
Dans notre société, une véritable fixation est pourtant faite sur l'apparence et on a tous tendance a masquer nos imperfections mais il y a le paradoxe de la plage, le seul endroit ou les gens ont l'air prêt à tout. J'écris plage mais j'aurai pu écrire piscine parce que je suis friande d'observer les autres quand je suis sur ma serviette et personne n'a vraiment l'air mal a l'aise. Petit, gros, maigre, grand, poilu, tout le monde a l'air de vivre on ne peut mieux en maillot avec son apparence. peut être parce que finalement on est presque tous à "égalité".
Dans sa série denphotos qui a pour nom Comfort Zone, le photographe Tadao Cern explore ces comportements contradictoires comme il capture candides, les baigneurs non avertis, partiellement exposés, car endormis sur la plage.
On se retrouve alors avec clichés u les gens ignorent leurs habitudes, se retrouvent avec les jambes ou les bras écartés, vêtus parfois de tout petits maillots.
Leurs visages sont toujours cachés du soleil et donc de l'objectif du photographe.
Si de telles photos étaient prises ailleurs, dans la rue par exemple, on trouverait ça totalement socialement inacceptable.
Mais là ça passe...
C'est peut être le soleil, le sable, et parce que tout le monde fait la même chose que faire étalage de nos morceaux de chair est tout à fait acceptée et acceptable .
Et on peut alors se poser la question et je vous la pose de pourquoi sommes nous si à l'aise dans notre peau en vacances, en bord de mer ensoleillé, mais nulle part ailleurs?
Voici quelques clichés du projet Comfort zone
Crédit photos : Tadao Cern
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