Je n'ai pas choisi d'avoir mes enfants sur le tard, la vie à fait ce choix la pour moi en mettant sur ma route assez tardivement l'homme avec qui j'ai eu envie de faire un bébé.
Il faut dire d'abord que ça ne faisait pas partie du tout de mes projets et tout ce qui est carrière, ratée aujourd'hui je ne me voile pas la face passait au premier plan.
Les nourrissons c'était bien mignon chez les autres mais pas trop chez moi d'autant que ma vie sentimentale jusqu'à ce que je rencontre Zozo a été assez chaotique, plutôt pour une nuit que pour la vie.
Et puis lui, son ancienne vie,ses envies et sa faculté à me faire oublier très certainement toutes les peurs liées à ce que peut être la maternité.
Oui j'ai eu peur du corps qui change, du couple qui flanche, du quotidien ou on aura plus Juste le temps de penser à soi. À l'époque, et je parle pour moi, mon statut d'enfant unique encore parfois égocentrique était bel et bien la.
Un premier bébé à 30 ans, un autre à 34, puis 37 et enfin 40, je n'ai pas fait les choses à moitié et l'étudiante qui ne voulait pas de bébé est devenue mère de famille nombreuse, le grand écart.
On me demande parfois si je ne regrette pas de les avoir eu sur le tard, ma première réaction étant de demander ce que c'est que le tard Exactement parce que je ne vois pas, la seconde de répondre que Non.
Si c'était à refaire, je voudrais que tout soit pareil. Je n'étais absolument pas prête à 20 ans contrairement à plein d'autres jeune fille a devenir maman.
Trop d'insouciance, pas assez de maturité, ni de sérieux pas assez le sens des responsabilités ni l'envie de s'occuper à l'époque de quelqu'un d'autre que moi.
Mais j'ai changé, grandi, muri, mettons ça sur le compte de l'amour ça me va très bien et puis j'ai appris. À moins me scruter le nombril, à regarder les autres autour, à aimer éperdument aussi, à avoir envie de partager, et ainsi à vouloir avoir des enfants.
La encore je n'ai jamais prévu de chiffres, de quota, Zozo se serait surement arrêter à deux mais il n'a jamais cessé d'ouvrir son coeur et ses bras à nos chers petits enfants.
J'ai eu cette chance aussi car c'était est une qui fait peut être envisager les grossesses dites tardives plus sereinement c'est que je n'ai jamais connu ou presque Pas pour chacune de mes grossesses aucun des maux dont on entend parler en général. Zéro symptôme c'est mon petit surnom, ajoute à ça que j'ai adoré être enceinte à chaque fois, ça aide encore plus.
Je dirai donc que peu importe l'âge auquel on a ses enfants. L'important quand on le décide c'est d'être en accord avec soi même, de se dire que c'est le bon moment pour soi et pas pour faire plaisir à Belle maman, qu'on est prêt à changé de vie, parce que ça change un peu Quand même, sans jamais toutefois renier ce qu'on a été ou ce qu'on a encore envie d'être.
C'est juste une question toute bête de timing finalement, ou il n'y a pas de bon moment, il y a juste celui qu'on pense être le sien
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