
Même si comme je l'écrivais à la fin de l'été le syndrome de Stockholm m'habite quand les enfants sont en vacances, je suis quand même plutôt contente de les avoir tous en même temps avec moi( ayez le gentillesse de me rappeler cette phrase demain matin a 6h30 quand ils seront réveillés). Plus de courses en sac pour aller déposer le Mistouflon à l'école, amener Sacha jusqu'au point de rendez vous de la navette, préparer le panier repas de l'empereur, plus besoin de se lever et des journées qu'on vit à notre propre rythme, sans contrainte.
Par contre et c'est plutôt récent, il y a vraiment un truc qui peut me rendre dingue c'est le bruit. Attention un enfant ça joue, ça court, ça crie même, ça s'enthousiasme, ça peut pleurer aussi et je ne range tout ça dans une catégorie à part.
Non moi je parle des cris de disputes, des possibles crises de colère, de hurlements parce qu'un tel a fait mal à un autre, parce que parfois pour se faire entendre dans une maison ou vit 7 personnes c'est compliqué. parce qu'il y a cette frustration de ne pas pouvoir parler fort et de se tenir tranquille pendant que le tout petit fait la sieste.
J'ai honte mais parfois ça m'horripile, ça me fait carrément une petite tension au creux du cou. Parfois même je hausse le ton et je donnerai tout pour un peu de silence et de solitude.
Vous me direz haussez le ton pour que des enfants arrêtent de crier c'est complètement idiot et j'assume ma stupidité dans ces moments là. En fait non je ne l'assume pas du tout et je m'en veux mais je trouve que le bruit c'est vraiment quelque chose de terrible pour la patience et pour les nerfs.
D'ailleurs je me demande comment de si petites choses arrivent à produire autant de décibels, le pire restant le matin au réveil alors que je suis plutôt quelqu'un de jovial au réveil. Quand dès le premier pied posé par terre ça commence par des cris, c'est dur d'enchainer le reste de la journée avec sérénité.
En même temps je me plains d'un trop plein de bruit mais on sait tous que quand l'enfant est trop silencieux c'est qu'il fait une grosse connerie.
Et puis je suis tellement frustrée par le silence de Jajaja que j'ai envie de m'interdire de pouvoir penser des trucs comme ça.
Alors je travaille sur moi même et je sais qu'un jour toutes ces petites ou grandes pollutions sonores vont me manquer. J'arrive même a trouver des excuses aux enfants quand c'est Zozo qui se plaint du bruit c'est dire ma mauvaise foi. " C'est leur façon de s'exprimer" " il faut bien qu'ils se déchargent des tensions de la journée" " ils sont encore petits", ou " c'est bien c'est plein de vie"
Ca me permet de relativiser un petit peu et de me demander si moi même parfois je n'ai pas facilement le verbe un peu haut, et je connais déjà la réponse.
Alors c'est difficile et je sais que pendant cette semaine il y a plein de fois ou le bruit va me rendre folle, mais je vais essayer d'abord de comprendre pourquoi d'un coup le niveau sonore de la maison prend 30 décibels,après tout je suis certaine qu'il y a de vraies raisons que je n'ai pas encore su reconnaitre.
Alors il y aura encore des "chuttttttt", des " tu veux pas aller jouer dans le jardin", des passages un peu prolongés aux toilettes même sans rien avoir à y faire, mais je vais essayer de mieux gérer le bruit et tout ce qui va avec.
Et puis ça ne représente que très peu de temps dans la journée et heureusement j'ai envie de dire. A côté de ça on passe plein de bons moments et le soir en me couchant c'est de ceux là dont je me souviens et pas des autres, c'est déjà une bonne chose.
Et si vous voulez partager votre recette de retour au calme ou vous épancher vous aussi ci dessous n'hésitez surtout pas !
PS : La remarque " c'est parce que ce sont des garçons " est à exclure d'office
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