Sur les réseaux sociaux, j'use et j'abuse, au risque de paraitre lourdingue, de smileys en tout genre, souvent les mêmes mais je ne peux pas m'en empêcher. L'écrit parfois ça déforme la pensée ou plutot l'interprétation que les ceux qui nous lisent peuvent faire de ce qu'on a voulu dire alors c'est une manière de comment dire, assurer mes arrières et faire comprendre le ton de ma phrase le mieux possible. Etant assez cynique et ironique, je préfère rester prudente pour ne pas que mes propos soient mal interprétés.
Et encore plus que le smiley, il y a une chose à laquelle on ne peut plus échapper, pas même sur Facebook maintenant, un peu plus sur les blogs quand même c'est le hashtag, une sorte de mot dièse pour en faciliter le repérage sur ce grand espace qu'est internet. Et surtout on n'oublie pas de faire précéder le mot ou la phrase clé par le dièse justement #.
Je trouve ce procédé super utile, surtout sur Twitter ou je suis beaucoup l'actualité et ou on peut en cliquant sur le hashtag de son choix, lire tout et aussi parfois n'importe quoi sur le sujet qui nous intéresse, pour les LT télé aussi c'est très bien. Sur Instagram, c'est hyper pratique pour retrouver en un clin d'oeil toutes les photos qui ont été posté sur le thème de notre choix, pays, recettes, objets, vêtements, livres, se constituer des archives persos...
J'en utilise moi même très souvent, surtout sous mes photos sur IG, en essayant de ne pas en abuser. Car forcément, comme pour les smileys d'ailleurs ( quand je vois des messages d'ados avec 20 petites boules jaunes ayant les larmes aux yeux j'ai mal au coeur) je trouve qu'on tombe dans l'excès et que de mot clé, le hashtag est utlisé partout, tout le temps et parfois beaucoup trop.
Quand j'en vois 20 sous une seule photo je commence à avoir le tournis et d'ailleurs je suis complètement paumée. Quel est l'élément de départ que l'auteur a cherché à souligner en priorIté ? Comment trier toutes les informations ? A t-on besoin d'indiquer autant de choses, même parfois sans rapport avec la photo, ou alors subjectivement ?
Ces questions je me les pose chez les autres mais aussi à moi même car je me demande si je n'en fais pas trop et surtout pourquoi j'en utlise autant parfois.
Pour indiquer un lieu, une chose, donner plein de détails à ceux qui me suivent, faire un clin d'oeil à une marque ( bouh c'est pas bien )...
J'essaie en tout cas que ce soit le plus raccord possible quand j'en utilise avec l'image, les sensations et les souvenirs que véhiculent la photo postée. Les hashtag qui se suivent sans rapport avec ce qu'on voit vraiment ou qui dénature un joli moment qu'on a voulu conserver, j'ai du mal. Le hashtag oui mais avec parcimonie.
Parfois ça devient indigeste, répétitif, lourd, voir sans intérêt. Ca dérape aussi vers des choses nauseabondes comme le racisme ou l'homophobie, entre autre...
J'essaie toujours de me dire que si moi ça me gonfle parfois de voir dix ou douze hashtag sous un cliché, ça doit être la même chose pour les gens qui passent voir mes photos alors je fais tout pour que ça reste naturel et sans trop les imposer, pour que ça ne sonne pas faux, pas vrai, ce n'est pas le but. Je ne me force pas à les utiliser même quand il s'agit de produits offert pour le blog, croix de bois, croix de fer.
Et quand on passe à l'écrit le hashtag a tellement de pouvoir mais est aussi tellement redondant parfois, comme si on répétait trois la même chose dans la même phrase
Par exemple : "Il pleut comme vache qui pisse" #pluie #déluge #trempée #tempsdemerde. Je crois qu'on avait bien saisi la portée de la phrase sans forcément avoir à rajouter autant de hashtag derrière
Je crois qu'on adore le hashtag parce qu'il permet d'exagérer, d'en faire des tonnes, d'appuyer encore un peu plus sur les sentiments qui nous animent.
" J'ai faim" #faim #miammiam #gargouillis #mangerleculdunchien
Personnellement je pense que je le fais assez souvent pour me justifier du genre " j'ai oublié le gouter du petit " #mereencarton ou " j'ai fait couler la cafetiere sans ma tasse en dessous" #boulet
Vivre sans hashtag du tout quand on traine un peu trop ses guetres sur les reseaux sociaux me parait difficile mais il faut rester dans le raisonnable sous pleine de ne plus être compris, voir de faire frôler l'indigestion à ceux qui nous lisent.
Heureusement il reste tout ceux qui font rire, qui émeuvent, qui bouleversent comme le #portesouvertes du 13 Novembre dernier
Trop de hashtag tue le hashtag !
#fin #theend # dasEnde #elfin #slutt
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