Je n'aime pas penser à l'après. Je dois dire que je me projette rarement du coup dans le futur et ma façon de vivre au jour le jour m'aide finalement pas mal à ne pas imaginer demain.
Je vis sans en parler à tout bout de champ ou sans le montrer dans la crainte de tout perdre, mais en essayant de ne pas y penser pour continuer à avancer toujours et encore.
Je déteste encore plus penser à la mort, et ce depuis que je suis enfant. Depuis que j'ai une dizaine d'années je suis persuadée, Igor et Grishka Bogdanov sortez de ce corps, que la médecine va trouver une solution pour qu'on puisse vivre plus longtemps, voir pour toujours, et en bonne santé. Evidemment c'est la condition sine qua none.
Je ne pense pas à l'après aussi à cause de Jajaja, que deviendra t-il après moi, après nous ?
Si vraiment je dois y penser, sachant que je suis un petit grain de sable parmi les plus petits grains de sable de l'univers, de moi il restera quelques mots sur l'écran et sur quelques bouts de papier, des photos de nous, des sourire et des plis au coin des yeux, une odeur de citron et de croissant aux amandes, des éclats de voix, quelques coups de coeur, quatre grands amours.
Mais l'après donc, je préfère l'oublier, le zapper, le glisser au fond a gauche dans ma mémoire et citer ce célèbre philosophe qu'est François Valery " aimons nous vivant, n'attendons pas que la mort nous trouve du talent"
La semaine prochaine, chez Alice et moi, nous parlerons de recettes "sans" : sans oeufs ou sans gluten, sans lait, sans ? peut-être une mine de recettes pour tous les intolérants ou allergiques !
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