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Enfant, j'ai été élevé dans un cocon, j'ai même été surprotégée et j'ai eu une enfance très heureuse mais ça ne m'a pas toujours rendu service, notamment en grandissant, parce que quand à 8 ans on ne sait pas faire ses lacets tout seul alors que tous les autres y arrivent, on est tout de suite un peu cataloguée.
Néanmoins, j'ai toujours vu dans cette attention appuyée de mes parents, un peu d'inquiétude certes, mais surtout beaucoup d'amour.
La pomme ne tombant jamais très loin de l'arbre, c'est presque naturellement que j'ai reproduit de schéma là avec l'empereur et qu'à mon tour je l'ai couvé peut être un peu plus que de raison. Et à vrai dire je n'y ai jamais pensé en mal jusqu'à ce qu'on me fasse quelques réflexions qui m'ont beaucoup blessé au départ puis qui ont fini par glisser sur moi car mon fils se débrouille très bien merci. Je ne dis pas qu'il n'a pas encore certains côtés très enfantins mais je crois que c'est plus lié à son caractère et à son côté rêveur qu'à l'éducation que je lui ai donné.
Pour Jajaja, je n'ai pas changé ma manière de faire, mais ses soucis de santé ont fait que je suis peut être encore plus après lui parce qu'il me sollicite forcément deux fois plus. Et c'est à peine à demi mots qu'on a essayé de me mettre sur le dos le fait qu'il ne parlait pas. Attention mères qui couvez trop vos enfants, vous les exposez à un tas de problèmes et tout sera de votre faute. Ce à quoi je pourrai répondre par un vilain geste.
Je pensais donc, même si je n'avais rien prémédité que je serai la même maman pour mon petit dernier. Mi stressée, mi collante, trop après lui, trop angoissée, mais il s'avère que pas du tout et que ça m'étonne moi même.
Dès le départ en fait, je me suis sentie beaucoup plus à l'aise dans mon rôle de maman, dans ma façon de faire, de le laisser faire des découvertes.
Au lieu de le laisser dans son transat j'ai préféré le laisser libre de ses mouvements sur un tapis, une aire d'éveil, ce qui n'a pas eu pour effet qu'il se retourne très tôt du ventre sur le dos et inversement mais il a pu découvrir ses jouets, des textures, participer à la vie de la famille autrement et avoir une place en or pour observer notre petite fourmilière.
Même chose pour l'alimentation. On a commencé la diversification que vers 6 mois mais je n'ai pas eu peur de lui faire manger au fur et a mesure des morceaux, a le laisser faire avec sa cuillère même si c'est toujours pas ça, à le laisser s'approprier des morceaux de nourriture et à les manger tout seul.
Je l'ai laissé explorer la maison, oh je ne suis jamais très loin ,mais je ne l'ai pas bridé comme je l'ai peut être fait avec ses frères.
Et la chose la plus étonnante, je ne panique pas. Je ne pense pas qu'il va tomber quand il tente un 15 mètres plat couloir/cuisine. Je le laisse faire et si il tombe sur ses fesses, je sais qu'il va se relever et repartir toujours le sourire aux lèvres. Et ça se passe comme ça pour presque tout.
Je crois qu'il a fallu que j'en arrive à mon troisième enfant pour enfin me faire confiance, et chose très importante aussi je fais aussi confiance à mon bébé
Je suis la première à ne pas en revenir mais avec le Mistouflon, je suis devenue une maman cool et ça fait du bien de ne plus se mettre la pression, ou beaucoup moins en tout cas.
Je n'aurai jamais cru ça possible.
Par contre inutile d'aborder le départ de l'empereur 5 jours en classe verte au mois de mai, la réunion c'était hier soir, et je panique déjà...
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