/image%2F1236360%2F20141114%2Fob_ab6669_1168567-200057070191463-574681285-n.jpg)
Les premiers bisous que nous font nos enfants font partie de toute cette liste de petits trucs que l'on n'oubliera jamais, comme on oublie pas les suivants non plus.
Je me souviens des petits bisous de l'empereur qui n'en a jamais été avare et qui aujourd'hui sont devenus de gros bisous baveux, un drame pour lui, qui je le cite " ne sais pas faire de baiser secs".
Je me souviens parce qu'ils sont tout récent et qu'on est en plein dedans de ceux du Mistouflon, bouche grande ouverte, avec gobage de joue intégré et de sa façon de me tenir par le cou en même temps.
Mais de ceux de Jajaja je ne m'en souviens pas ou mal parce que comme le reste ils se sont arrêtés en même temps que ses mots et son solide appétit. Et voilà plus deux ans maintenant que son papa et moi savourons ses baisers d'esquimau, nez contre nez. Parce que bisou ou pas il reste un petit garçon très affectueux et pas avare de câlins.
Et puis hier soir alors qu'il jouait avec son piano et que je m'étais assise tout près de lui, alors qu'on échangeait des sourires, sûrement parce qu'il était fier de sa composition, il a mis ses lèvre en position duck face et les a approché tout doucement de mon nez pour enfin y déposer un minuscule mais vrai baiser.
Je ne saurai décrire ce que j'ai pu ressentir, si ce n'est que j'ai eu les larmes aux yeux et que j'y ai vu encore un signe de plus dans sa manière d'évoluer, comme ses dessins, comme ses puzzles, comme ses créations en pâte à modeler...
c'était comme une chatouille, comme la caresse d'une plume, comme le frôlement d'une aile de papillon
Et celui là je ne l'oublierai pas...
Commenter cet article